Au cours de notre petite enfance, cette période cruciale qui va déterminer en grande partie notre façon de voir le monde et la manière dont nous allons vivre notre vie, nous avons tous été, à un moment ou un autre, confrontés à un sentiment d'abandon.
Il pouvait s'agir en l'occurence d'un abandon "réel", une séparation due à une hospitalisation, une mise en nourrice précoce, ou tout autre accident de vie, ou bien d'un abandon "ressenti", comme des absences de la mère trop longues, un rythme de nourrissage inadapté, des méthodes d'éducation un peu trop rigides.
Selon l'âge et la façon dont ces séparations interviennent, elles vont pouvoir avoir un effet structurant, permettre l'autonomisation, la gestion de la frustration, la découverte de ses propres capacités. Ou bien au contraire avoir un effet destructeur, parce que proposées à un stade où le psychisme n'est pas encore suffisamment mûr pour y faire face, et vont alors donner lieu à des angoisses intenses et dévastatrices.
Cette blessure, présente en chacun de nous à des degrés divers, va ensuite fortement influencer notre vie relationnelle, et notamment amoureuse, et va marquer notre façon de supporter, ou pas, les différentes absences, ruptures, séparations, qui inévitablement jalonnent notre existence.
Mettons par exemple que je sois un bébé qui se sente ainsi abandonné, livré à lui-même, à la suite d'une hospitalisation, ou bien plus simplement parce que ma mère a beaucoup à faire et que parfois elle me laisse trop longtemps dans mon berceau. Pour un tout-petit, sa mère, c'est le monde entier. J'en déduis donc que le monde est imprévisible, que parfois il peut être bon, ma mère est là, elle s'occupe de moi, tout va bien. Et puis parfois, je ne sais pas pourquoi, elle n'est pas là, je suis seule, j'ai faim, ou bien je m'ennuie, ou bien j'ai mal, et j'ai beau l'appeler, elle ne vient pas. Je traverse alors plusieurs phases : je suis inquiète, je pleure. Puis je suis de plus en plus mal, et je hurle de rage, de frustration, d'impuissance. Et enfin je tombe dans un désespoir profond.
A partir de là, de cette expérience soit traumatisante soit suffisamment répétée pour s'inscrire profondément en moi, je vais "décider", inconsciemment, de ne plus jamais revivre cette douleur extrême (le fameux "plus jamais ça"), et pour ce faire deux solutions s'offrent à moi.
Je peux adopter une attitude très "collée", m'agripper à l'autre, ne pas le lâcher, pour ne plus jamais être abandonnée. Avec en général comme suite logique le fait que l'autre, exaspéré par cet accrochage, se sentant envahi, intrusé, va finir par prendre ses jambes à son cou et partir le plus loin possible !
Ou bien je peux suivre une stratégie différente : puisque ce qui pose problème c'est que si on s'attache on risque de souffrir, et bien je ne vais plus m'attacher. au contraire, je vais m'appliquer à fuir toute relation qui deviendrait trop proche, et donc trop dangereuse, et je vais systématiquement quitter avant d'être quittée, par précaution.
L'inconvénient, c'est qu'en agissant ainsi je vais chaque fois me retrouver seule, et donc me remettre dans la situation même que je voulais éviter.
Donc, dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas la bonne solution.
Alors comment faire pour sortir de ce cercle infernal et enfin vivre les relations que j'ai envie de vivre, sans crainte, dans la légèreté et l'amour partagé ?
C'est ce que je vous propose d'expérimenter au cours de cet atelier.
Comme souvent, le travail comporte trois étapes :
- D'abord faire une sorte d'état des lieux, repérer notre façon de fonctionner.
- Puis prendre conscience que c'est un mécanisme, un automatisme mis en place à une période de notre vie, qui a pu nous être utile mais qui maintenant nous fait souffrir, et dont nous aimerions nous débarrasser.
- Et enfin décider de faire autrement, nous donner l'opportunité de vivre de nouvelles expériences qui progressivement viendront prendre la place des anciennes, et conduiront ainsi à une nouvelle vision du monde.
En définitive, le mot clef pour réussir à infléchir notre façon d'être en relation avec les autres est la confiance. Apprendre à faire confiance. Confiance en l'autre, confiance en la vie, et d'abord et surtout confiance en soi, en ses capacités à faire face, à surmonter, et avant tout à accepter.
Ce que l'enfant que nous étions n'a pas pu faire parce que trop démuni et impuissant, mais que nous pouvons à présent décider de suivre comme principe directeur de notre parcours de vie.
Si cette expérience vous tente, si vous avez envie de donner une nouvelle couleur à vos relations en trouvant une meilleure distance entre vous et les autres, ni trop collée ni trop fuyante, cet atelier peut vous y aider.
Inscrivez vos nom, prénom et adresse mail ci-dessous, et je me ferai un plaisir de vous envoyer tous les renseignements nécessaires, et de répondre à toutes vos questions.
A bientôt,
Valérie.
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